Flots intranquilles

Demandes de la cliente

Pour notre deuxième collaboration, Pauline Hirschauer souhaitait que la couverture du roman représente beaucoup trop de choses, même s’il y en avait moins que sur Le murmure des galets, son précédent titre.

Répondre à la demande et la faire évoluer

Flots intranquilles est le récit d’un exil. Pour ce thème, il m’a semblé évident de choisir la photo plutôt que l’illustration. Et, pour créer la petite touche intrigante qui fait le sel des couvertures que l’on remarque, j’ai misé sur la dissonance entre le titre (évoquant la difficulté de l’exil) et le visuel, qui lui est lié à des moments de détente. Même si on peut imaginer bien d’autres scénarios au moment de plonger dans une piscine… Et c’est très bien ainsi. La photo laisse place à l’interprétation.

Comme il y a très peu d’éléments, c’est aussi le travail typographique qui fait la couverture : choix des polices, élision du « f » et du « l »(je me suis battue pour éviter la majuscule), travail sur les approches (écartement entre les lettres). Bref, rien de sensationnel, mais un équilibre graphique travaillé.

Parmi les éléments que Pauline Hirschauer souhaitait faire figurer en couverture, il y avait une carte… J’ai passé beaucoup de temps à déformer les joints du carrelage de la piscine sur Photoshop, pour les faire coïncider avec une carte du monde. Le résultat n’était pas convaincant, le visuel trop complexe, quand j’aime les évidences.

L’autrice en a convenu et la carte est passée en intérieur du livre. Au même moment, j’accueillais Noha Agniel, stagiaire en Bac Pro. Ce fut un bel exercice Illustrator que nous avons mené ensemble. Merci à lui !